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La nouvelle gouvernance - Un gouvernement qui travaille mieux et coûte moins cher



Lecture d’Al Gore, Vice-président (3ème rapport de revue du National Performance Review)


Le rapport attire notre attention sur des enjeux concomitants à l’existence d’une gouvernance[1] qui travaille mieux et coûte moins cher. Nous présentons ici les leçons apprises par SOFThinking Management…

1)       Lorsque le changement ne s’est pas produit, l’on n’a pas fait appel à de vrais experts, à ceux qui se sont ou s’étaient déjà engagés dans un processus de changement, qui le désirent profondément.

Si le leader, voire le gestionnaire, veut mettre en œuvre un processus de gestion du changement effectif, il doit i) impliquer les gens qui en seront vraisemblablement les plus affectés ; ii) ceux qui sont concernés et qui  ont le plus intérêt à ce qu’un tel changement se réalise ; iii) il doit chercher à obtenir leurs avis, iv) leur donner le pouvoir d’agir pour transformer les choses. Aussi, le rapport attire-t-il notre attention sur le fait que lorsque le changement ne s’est pas produit, l’on n’a pas fait appel à de vrais experts, à ceux ou celles qui se sont déjà engagés dans un processus similaire de changement, qui en ont l’expérience, ont déjà fait leurs preuves, à cet égard,  ont le plus intérêt à ce que cela change, qui le désirent… »

Le rapport met en évidence que, certes, il y a eu plusieurs tentatives de réformes du gouvernement fédéral qui n’ont pas abouti, parce qu’elles étaient menées par le Top management, selon une approche descendante, « Top-Down », du sommet à la base. Elles ne se sont pas intéressées aux idées du public ou aux travailleurs en activité, à leurs opinions, à celles des gens qui ont tout le temps été en contact avec les usagers du service public. En fait, il faut une gouvernance pour les gens.

2) Une gouvernance de proximité, orienté vers les résultats, au service des gens

Quelque part, le rapport rappelle que les américains sont frustrés, irrités, confus et fâchés du coût de fonctionnement du gouvernement, des harcèlements de règles et réglementations rigides, des modes de gouvernance qui reposent sur des attitudes non coopératives, les sanctions négatives. Il faudrait ainsi une gouvernance pour les gens soucieuse de:

-            résultats, non empêtrée dans le piège des règlements bureaucratiques et des sanctions négatives, non éloignée des besoins et des attentes des usagers, des citoyens ;

-            services de qualité aux citoyens, aux contribuables, usagers, ses vrais actionnaires avec lesquels elle doit travailler, dont elle doit identifier les besoins et les attentes, qu’elle doit mettre en avant ;

-            valeur ajoutée et de contrepartie pour chaque dollar dépensé, qui travaille mieux, plus vite, coûte moins cher, qui est plus compétitive, si besoin en est, que le secteur privé…



Le rapport, à cet égard, rappelle aussi les directives du Président Clinton :

-            se débarrasser des règlements obsolètes et de la paperasserie, les ajuster, revoir ainsi le dispositif qui les soutient ;

-            récompenser la réussite, en somme fonder les choix sur la méritocratie, et non sur la bureaucratie;

-            changer les modalités de gestion des performances, en se focalisant sur les résultats, non pas sur les procédures et les sanctions, à cet égard expliciter clairement ce qui attendu des gens, en termes d’objectifs et de résultats attendus ;

-            être près des gens et sortir des bureaux (de Washington), parler aux employés de première ligne, aux clients, de ce qui doit être réalisé et formaliser avec eux un partenariat ;

-            négocier positivement avec les gens et s’abstenir d’avoir une attitude dictatoriale.

Le débat est ouvert. Vos apports sont attendus.

Autres thèmes à venir du blog:

-          Une gouvernance moins couteuse – Des structures plates et légères
-          Réingénierie
-          Valoriser le capital humain


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